Burundi, en anglais : Republic of Burundi, est un pays d’Afrique de l’Est sans accès à la mer, mais possédant un grand rivage sur le lac Tanganyika, situé dans la région des Grands Lacs et entouré par la République démocratique du Congo à l’ouest, le Rwanda au nord, et la Tanzanie à l’est et au sud. Sa capitale est, depuis le 4 février 2019, Gitega. Bujumbura, ancienne capitale et ville la plus peuplée du pays, est la capitale économique.
L’économie du Burundi est principalement rurale et repose sur l’exportation agricole et l’élevage. La production agricole se répartit entre les produits destinés à l’exportation, comme le café, le thé et le coton, et les cultures vivrières. La filière du café représente la première ressource du pays (80 % des exportations). Le Burundi est également le huitième au palmarès des producteurs africains de thé au début de la décennie 2010, dominé par le Kenya.
La population dépend à plus de 90 % de cette agriculture, qui représente plus de 50 % du PIB(800 millions dollars en 1999). L’industrie comptait pour 18 % du PNB en 1999, et les services 32 %.
La population active a été multipliée par deux entre 1990 et 1999, passant de 2 millions de personnes à 4 millions ; un actif sur deux est une femme. Le travail des enfants est régulièrement dénoncé comme étant courant au Burundi[31].
Depuis peu, les Burundais misent sur le tourisme.
Le Burundi est signataire du traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture.
Selon les estimations de la Banque mondiale, 75 % de la population burundaise vit sous le seuil de pauvreté en 2020.
« Les relations turco-burundaises sont jeunes mais prometteuses », a affirmé Alain-Aimé Nyamitwe, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, dans un entretien accordé à Anadolu.
Rappelant qu’il a effectué une visite officielle à Ankara (Turquie), du 13 au 15 juin dernier, le chef de la diplomatie burundaise a estimé que cette visite a permis de renforcer, d’une manière concrète, les relations bilatérales entre les deux pays.
« C’était la toute première visite d’un ministre des Affaires étrangères du Burundi en République de Turquie », a-t-il rappelé.
Le Burundi, petit pays de l’Afrique centrale, qui a plongé dans une grave crise politico-sécuritaire, depuis plus de deux ans, s’est lancé à la recherche de nouveaux partenaires après que ses anciens partenaires comme l’Union européenne ou la Belgique, ont décidé de geler l’aide directe au gouvernement.
«La Turquie a promis d’ouvrir prochainement son ambassade au Burundi et d’aider le pays à résoudre ses problèmes et sortir de la crise», s’est réjoui le ministre rappelant que le Burundi a lui-même ouvert à Ankara, en avril dernier, son ambassade.
«Nous avons même échangé sur la relance du projet de la compagnie Turkish Airlines de servir Bujumbura», a-t-il dévoilé, notant qu’une équipe technique turque sera bientôt à Bujumbura pour analyser la capacité d’accueil et technique de l’aéroport International de Bujumbura.
«Des investisseurs turcs ont également promis de venir exploiter la zone économique spéciale récemment instituée sur la frontière burundo-congolaise. Déjà ils viendront ce mois-ci (juillet) sur place pour échanger avec le gouvernement burundais sur les modalités de collaboration», a ajouté M.Nyamitwe.
Le ministre a également indiqué qu’un mémorandum sur le domaine agro-pastoral et un autre sur la coopération entre les ministères des affaires étrangères ont été signés entre les deux pays.
« Il s’agit d’un accord qui institue également les consultations entre les deux ministères et qui va davantage être exploité dans l’analyse des questions bilatérales et multilatérales », détaille-t-il, signalant que cette visite a été, en outre, une occasion d’expliquer de vives voix les communs intérêts de lutter contre les ingérences étrangères dans les affaires internes des pays.
« La Turquie et le Burundi ont un passé récent commun. Les deux pays ont vécu des tentatives de coup d’Etat qui revêtaient une dimension étrangère évidente», a-t-il estimé.
C’est pourquoi, il y a eu une entente politique et diplomatique qui s’est créé entre les deux pays, a souligné le ministre burundais des Affaires étrangères.
Dans le domaine de l’éducation, Alain-Aimé Nyamitwe confie que les autorités turques ont promis de revoir à la hausse les bourses d’études accordées aux Burundais.
« L’attribution de ces bourses va être réaménagée car nous avons en effet découvert que certains étudiants burundais ont bénéficié d’appuis de la part d’associations ou organisations non reconnues par Ankara. Mais les autorités turques nous ont promis que cette question sera vite réglée », a-t-il dit.
« C’est d’ailleurs dans le même but que le président Turc Recep Tayyip Erdogan a envoyé son émissaire spécial à Bujumbura, au mois de mai, pour échanger avec les autorités burundaises et voir comment les organisations non-reconnues par Ankara, qui œuvrent ici au Burundi, soient remplacées par celles reconnues par le gouvernement Turc ».
Et dans un proche avenir, a-t-il annoncé, un représentant de la Fondation turque Maarif sera installé ici au Burundi. « Une démonstration de la bonne volonté de la République Turque à travailler avec le Burundi », conclut-il