La Mauritanie, en forme longue la république islamique de Mauritanie), est un pays d’Afrique du Nord-Ouest, situé entre 15 et 27 degrés de latitude nord et 5 et 17 degrés de longitude ouest. La Mauritanie fait partie de l’U nion africaine, de la Ligue arabe, de l’Union du Maghreb arabe, de l’Organisation de la coopération islamique et de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), en plus d’être membre de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). La capitale de l’actuelle Mauritanie est Nouakchott. Les autres villes principales sont Nouadhibou, Kiffa, Kaedi, Zouérate et Rosso.
Elle possède une côte d’environ 800 km ouverte sur l’océan Atlantique s’étirant de Ndiago au sud jusqu’à Nouadhibou au nord. Au nord, elle est limitrophe du Sahara occidental (revendiqué par le Maroc et la République arabe sahraouie démocratique), de l’Algérie au nord-nord-est, du Mali à l’est et au sud-sud-est, et du Sénégal au sud-ouest.
La Mauritanie constitue un espace de contact entre l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne, ce qui en fait un pays pluriethnique ; elle est majoritairement peuplée d’une communauté arabe et berbère dans laquelle se distinguent deux groupes : les Maures arabo-berbères dits « Maures blancs » ou Beidanes (qui représenteraient 40 %), et les Haratins dits « Maures noirs », anciens esclaves arabophones, d’origine Bafour (qui seraient 30 % de la population), et d’un ensemble noir-africain composé de plusieurs ethnies, telles que les Peuls, Soninkés, Wolofs et Bambaras, qui représenteraient 30 % de la population, selon les estimations de la CIA1. Il convient de souligner que la proportion des différents groupes ethno-linguistiques n’est pas connue avec précision, les statistiques avancées variant fortement selon la source. Pour mémoire, les statistiques datant des années 1960 indiquaient une proportion d’environ 80 % d’arabophones (hassanophones).
Les relations entre les deux pays ne datent pas d’hier. Mohamed Ould Abdel Aziz s’est rendu en Turquie en 2010. Et c’est d’ailleurs ce voyage qui a impulsé une nouvelle dynamique entre Nouakchott et Ankara.
Même si le président turc n’a pas dormi mercredi dans la capitale mauritanienne, et que son passage n’a duré que quelques heures, les deux pays ont signé plusieurs conventions dans les domaines de l’agriculture, du tourisme, de la pêche, ou encore de l’éducation.
Un conseil d’affaire mauritano-turc a également été créé, pour renforcer les échanges commerciaux qui ont pris ces dernières années du volume : 20% de plus entre 2015 et 2017.
Plus de quarante navires de pêche turcs pêchent en Mauritanie aujourd’hui. Et Turkish Airlines dessert désormais le pays.
Mais les deux pays veulent échanger encore plus et booster leurs investissements. Ankara s’intéresse notamment au potentiel minier de la Mauritanie.